OpenAI : Elon Musk jette l’éponge ! Et maintenant ?

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Clément

Passionné de high tech et technophile assumé, je traque les nouveautés IA le jour et dérouille les pixels dans les jeux vidéo la nuit. Sur AiTM, je décortique l'actu' et teste pour vous les dernières pépites de l'intelligence artificielle !

L’Elon s’est crashé.

Cofondateur d’OpenAI et anciennement membre de la direction, Elon Musk poursuivait la société depuis mars 2024, notamment du fait de son partenariat avec Microsoft. Mais coup de tonnerre seulement deux mois plus tard : le big boss de Space X renonce à son action en justice ! Pour quelles suites ? 

Pressé ? On vous fait le résumé : 

  • Elon Musk renonce à son action en justice à l’encontre d’OpenAI
  • Il reprochait notamment à la maison-mère de ChatGPT d’avoir “mis en pièces” sa charte fondatrice sur le statut de “société à but non lucratif” et l’absence d’open source pour GPT-4
  • Les raisons du retrait de la plainte n’ont pas été dévoilées

Elon Musk à l’assaut d’OpenAI

Figure emblématique de la high-tech (et de projets un peu fous et semi-abandonnés), Elon Musk a intenté en février une action en justice à l’encontre d’OpenAI, maison-mère de l’IA générative ChatGPT. 

Musk accusait OpenAI de s’éloigner de sa mission initiale à but non lucratif et de ne pas publier ses recherches de manière ouverte, conformément aux principes de l’open source. 

Sam Altman, PDG d’OpenAI, et Greg Brockman, cofondateur, étaient personnellement visés et pointés du doigt pour leur partenariat avec Microsoft. Un partenariat qui, selon Musk, constituait une trahison de la vision fondatrice d’OpenAI

L’assignation en justice retirée : Elon Musk abandonne !

Mais, énième rebondissement dont Elon Musk a le secret : le 11 juin, le patron de Tesla retire sa plainte. Les raisons précises de ce retrait ne sont pas spécifiées dans les documents judiciaires.

Quelques suppositions peuvent être faites : des subtilités juridiques plus complexes qu’attendues… ou un repositionnement stratégique en vue de futures actions judiciaires, peut-être plus probantes ? 

La bataille pour l’IA est lancée

Car effectivement, ces assauts judiciaires doivent être mis en perspective face au marché que représente l’intelligence artificielle. Un marché certes chaotique (de nouveaux outils apparaissent et disparaissent chaque mois), mais florissant et à la croissance exponentielle. 

Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft (avec OpenAI) : les GAFAM (ndlr : acronyme des géants du web) dominent le front, mais l’arrivée de nouveaux gladiateurs puissants, comme Elon Musk, et d’autres acteurs indépendants (ainsi de Claude, une alternative à GPT) redistribue les cartes. 

Le magnat de la technologie n’est, en effet, pas étranger à l’IA : après avoir quitté OpenAI en 2018 suite à un conflit de direction, il a fondé xAI, une start-up dédiée à l’intelligence artificielle générative. 

Une chose est sûre : si Elon Musk a perdu une bataille, il n’a pas encore perdu la guerre.  

En savoir plus

Fondée en décembre 2015 par des personnages illustres comme Sam Altman, Greg Brockman ou encore Elon Musk, OpenAI est une entreprise focalisée sur l’intelligence artificielle. 

Originellement une société à but non lucratif, OpenAI change ses statuts à compter de mars 2019. Une évolution d’autant plus remarquée qu’elle intervient peu de temps avant l’annonce par Microsoft de son arrivée au capital d’OpenAI. 

Cette société est particulièrement reconnue pour le modèle GPT et l’application ChatGPT, intelligence artificielle générative de texte et d’images. Aujourd’hui, de nombreux outils utilisent l’API de cette IA générative pour des applications spécialisées, comme Rytr et Writesonic pour la rédaction professionnelle.

AiTrendsMatter (AiTM pour les intimes) couvre l’actualité de l’intelligence artificielle pour vous. Des grandes évolutions à l’insolite anecdotique, notre ambition : démocratiser l’IA, la rendre accessible, aux particuliers comme aux professionnels.

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